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Microsot distribue sans coût ses licences de logiciel auprès de la communauté académique sous un programme bien encadré appelé "DreamSpark"(3) (anciennement "Microsoft Academic Alliance").
  
Les licences dites "académiques" ne coûtent jamais le plein prix. Cette erreur de comparaisons est fréquente et c'est le but cherché par Microsoft pour faire miroiter "l'aubaine".
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Les licences dites "académiques" ne coûtent jamais le plein prix. Cette erreur de comparaisons est fréquente et c'est le but cherché par Microsoft pour faire miroiter "l'aubaine". Dans ce contexte, il est fréquent de montrer l'offre par DreamSpark comme un avantage académique important, alors que les problèmes d'utilisation de logiciels propriétaires sont minimisés et réduits à une question économique. Dans les faits, ces licences constituent un apport économique bégatif car elles bloquent le développement local et les fonds destinés à soutenir leur utilisation future servent plutôt à finance d'autres initiatives semblables et à perpétuer la dépendance aux logiciels propriétaires.
  
 
"Les universités publiques, historiquement plutôt portées sur le logiciel libre, adhèrent avec un succès mitigé à ce programme commercial. L'éditeur rencontre plus de succès auprès des écoles privées. Les étudiants d'écoles n'ayant pas souscrit au programme MSDNAA peuvent néanmoins télécharger quelques uns des logiciels de ce programme de licence sur ce site
 
"Les universités publiques, historiquement plutôt portées sur le logiciel libre, adhèrent avec un succès mitigé à ce programme commercial. L'éditeur rencontre plus de succès auprès des écoles privées. Les étudiants d'écoles n'ayant pas souscrit au programme MSDNAA peuvent néanmoins télécharger quelques uns des logiciels de ce programme de licence sur ce site
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Ce programme de licence est vu par les promoteurs du logiciel libre comme une stratégie de Microsoft pour habituer les étudiants aux logiciels de l'éditeur, afin d'en faire des clients une fois devenus professionnels."(1)
 
Ce programme de licence est vu par les promoteurs du logiciel libre comme une stratégie de Microsoft pour habituer les étudiants aux logiciels de l'éditeur, afin d'en faire des clients une fois devenus professionnels."(1)
  
Au Québec le Ministère d'Éducation n'achète aucune de ces licences, c'est un programme global. Les licences sont mises à dispositions de professeurs, élèves et autre personnel académique aux CÉGEPS, Universités et écoles privées, au prix de $0, avec plusieurs restrictions sous un programme bien encadré. C'est le Microsoft Academic Alliance, récemment renommé "Dreamspark":
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Au Québec le Ministère d'Éducation n'achète aucune de ces licences, c'est un programme global. Les licences sont mises à dispositions de professeurs, élèves et autre personnel académique aux CÉGEPS, Universités et écoles privées, au prix de $0, avec plusieurs restrictions bien définies.  
https://www.dreamspark.com/
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Ces tactiques ne sont pas nouvelles, Microsoft tentait d'offrir services et licences gratuitement au gouvernement du Pérou, qui a répondu par une lettre où on explique clairement les enjeux en matière économique et d'éducation(5).
  
 
== Références ==
 
== Références ==
 
# https://fr.wikipedia.org/wiki/MSDN_Academic_Alliance
 
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# https://en.wikipedia.org/wiki/DreamSpark_Premium
 
# https://en.wikipedia.org/wiki/DreamSpark_Premium
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# https://www.dreamspark.com/
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# http://www.talisman.org/~erlkonig/misc/peru-debunks-microsoft-fud.html
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# http://web.archive.org/web/20070826182544/http://www.gnu.org.pe/resmseng.html

Revision as of 07:58, 30 March 2012

Microsot distribue sans coût ses licences de logiciel auprès de la communauté académique sous un programme bien encadré appelé "DreamSpark"(3) (anciennement "Microsoft Academic Alliance").

Les licences dites "académiques" ne coûtent jamais le plein prix. Cette erreur de comparaisons est fréquente et c'est le but cherché par Microsoft pour faire miroiter "l'aubaine". Dans ce contexte, il est fréquent de montrer l'offre par DreamSpark comme un avantage académique important, alors que les problèmes d'utilisation de logiciels propriétaires sont minimisés et réduits à une question économique. Dans les faits, ces licences constituent un apport économique bégatif car elles bloquent le développement local et les fonds destinés à soutenir leur utilisation future servent plutôt à finance d'autres initiatives semblables et à perpétuer la dépendance aux logiciels propriétaires.

"Les universités publiques, historiquement plutôt portées sur le logiciel libre, adhèrent avec un succès mitigé à ce programme commercial. L'éditeur rencontre plus de succès auprès des écoles privées. Les étudiants d'écoles n'ayant pas souscrit au programme MSDNAA peuvent néanmoins télécharger quelques uns des logiciels de ce programme de licence sur ce site

Ce programme de licence est vu par les promoteurs du logiciel libre comme une stratégie de Microsoft pour habituer les étudiants aux logiciels de l'éditeur, afin d'en faire des clients une fois devenus professionnels."(1)

Au Québec le Ministère d'Éducation n'achète aucune de ces licences, c'est un programme global. Les licences sont mises à dispositions de professeurs, élèves et autre personnel académique aux CÉGEPS, Universités et écoles privées, au prix de $0, avec plusieurs restrictions bien définies.

Ces tactiques ne sont pas nouvelles, Microsoft tentait d'offrir services et licences gratuitement au gouvernement du Pérou, qui a répondu par une lettre où on explique clairement les enjeux en matière économique et d'éducation(5).

Références

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/MSDN_Academic_Alliance
  2. https://en.wikipedia.org/wiki/DreamSpark_Premium
  3. https://www.dreamspark.com/
  4. http://www.talisman.org/~erlkonig/misc/peru-debunks-microsoft-fud.html
  5. http://web.archive.org/web/20070826182544/http://www.gnu.org.pe/resmseng.html